Au cours de mes précédents voyages, mon attention s’est portée sur les nombreuses fresques, dessins, graffitis qui occupent une large place sur les murs des territoires palestiniens occupés et au-delà des frontières. Ces oeuvres nous racontent toutes une histoire passée et présente. Celle qui a retenu mon attention est la fameuse histoire de la clé du droit au retour. Les anciens ont-ils encore la clé ? Qu’en est-il aujourd’hui de la transmission ? Qu’en est-il des 500 villages et plus qui ont été détruits ? Les Palestiniens ont-ils renoncé à revenir un jour à la maison? Face à cette interrogation j’ai repris la route en octobre 2016. Première étape, la Jordanie dans le camps de réfugiés Al Wihdat. Ensuite Israêl et les territoires occupés en 1967.