2022 est marqué par le 60 e anniversaire des accords d’Évian et du cessez-le-feu qui ont mis fin à la guerre d’Algérie. Cette « guerre sans nom » a aussi été une guerre sans image. L’État français a en effet longtemps exercé une puissante censure, empêchant les médias en général, et les cinéastes en particulier, d’en rendre compte. Le cinéma a donc traité de la guerre d’Algérie de façon très discrète. Dans les années 1960, les rares cinéastes qui le font, sont contraints de procéder par allusion pour échapper à la censure. Dans les années 1970, certains d’entre eux adoptent un ton plus politique, voire militant, au message plus directement anti-colonial.
Publié sur Écran Village par Moïse Maigret
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